Le service pharmapsy

Régler les problèmes de santé mentale en entreprise grâce à un accès privilégié à des pharmaciens spécialisés en psychiatrie

Pourquoi les pharmaciens spécialisés en psychiatrie?

Ceux-ci sont des experts dans le traitement et la prise en charge des personnes qui souffrent de maladies qui peuvent nuire au rendement de vos employés comme l’anxiété et la dépression.

Les pharmaciens spécialisés en psychiatrie disposent d’un accès privilégié aux médecins.

Notre engagement

Améliorer le dépistage et la prise en charge de la dépression et l'anxiété dans votre entreprise

Nous proposons un suivi hâtif afin d’obtenir rapidement un traitement efficace. Nous optimisons son observance grâce à une séance de psychoéducation et à une gestion prompte des effets secondaires et des interactions.

En traitant de façon précoce et intense l’anxiété et/ou la dépression et en visant le rétablissement complet du travailleur, nous contribuons de façon importante à l’amélioration de sa santé globale et de sa qualité de vie.

Diminuez l'impact du présentéisme

Il est couramment admis que le présentéisme est, en bonne partie, responsable de l’importante sous-estimation de l’impact de la dépression au travail qu’on retrouve chez la majorité des gestionnaires.

Le suivi pharmapsy

  • Nous offrons au milieu corporatif une sorte de contrat d’assurance conçu pour protéger les compagnies contre les pertes de productivité qui sont reliées à la dépression et ou à l’anxiété
  • Notre service est unique, il se présente sous la forme d’un suivi structuré conçu pour diminuer l’impact de la dépression et/ou de l’anxiété en milieu de travail.
  • Tous nos suivis sont faits via visioconférence (Zoom ou Teams).
  • Une particularité importante du suivi Pharmapsy consiste en un suivi hâtif et intensif des patients par des pharmaciens spécialisés en psychiatrie (pas uniquement des psychologues).
  • Dans notre modèle, les pharmaciens travaillent de concert avec les psychologues. Le travailleur qui souffre de dépression reçoit donc une psychothérapie et un suivi médicamenteux.

Le suivi en étapes

  • Administration du PHQ-9 avant de débuter le traitement.
  • Séance de psychoéducation.
  • Prise de rendez-vous pour le suivi.
  • Rappels automatisés de prises de doses: vérification de l’observance du traitement.
  • Vérification de l’état du patient (effets secondaires).
  • Vérification de l’observance du traitement.
  • Administration du deuxième PHQ-9.
  • Évaluation de l’efficacité et de la tolérance du traitement et intervention si nécessaire (optimisation de la dose, changement ou ajout de médicament, etc.)
    • Si l’amélioration de la condition est positive (20% et plus), prise de rendez-vous pour la semaine 8
    • Si l’amélioration de la condition est inférieure à 20%: nouvelle intervention et prise de rendez-vous 2 semaines plus tard. 
  • Vérification de l’observance du traitement.
  • Administration du PHQ-9.
  • Évaluation des effets secondaires.
  • Évaluation de l’efficacité et de la tolérance du traitement et nouvelle intervention si nécessaire (optimisation de la dose, changement ou ajout de médicament, etc.)
    • NB: ce processus peut être repris plusieurs fois selon le besoin
  • Vérification de l’observance du traitement.
  • Évaluation des effets secondaires.
  • Administration du PHQ-9.
  • Évaluation des effets secondaires.
  • Évaluation des symptômes résiduels.
  • Évaluation des risques de rechute.
  • Évaluation finale du traitement.
  • Établissement de la durée du traitement (prolongation de 6 à 24 mois selon l’histoire antérieure et les comorbidités du patient ainsi que la sévérité de l’épisode dépressif).

Les clés de notre succès

Gestion de la médication

L’assurance de profiter du meilleur traitement pharmacologique possible pour vous.

Pas d’attente en clinique médicale.
Ajustement de la dose de l’antidépresseur ou des autres médicaments reçus pour une meilleure efficacité et un meilleur confort.

Changement de médicament si intolérance ou inefficacité.

Psychoéducation

Prise de conscience que les meilleurs espoirs de guérison résident dans une surveillance hâtive, intensive et structurée de la réponse au traitement.

Enseignement sur les conséquences désastreuses de laisser aller une dépression sans traitement.

Démystification de la dépression.

Discussion sur l’importance du traitement, son observance et sa durée.

Progrès mesurés

Meilleure observance de la médication :

Amélioration de son efficacité

Diminution de ses effets indésirables

Gestion des interactions

Amélioration de la qualité de vie

Les principaux avantages du dépistage :

Il permet de diminuer le présentéisme et les coûts qu’il impose à l’entreprise.

Il permet d’obtenir une mesure objective de la sévérité de la dépression très tôt dans l’évolution de la maladie.

Il permet de traiter la dépression précocement afin d’éviter que l’état du patient ne dégénère.

Il permet de fournir un dossier plus complet au médecin traitant qui posera le diagnostic de dépression.

Fondements scientifiques du service de dépistage de PHARMAPSY

Dans le service de dépistage, on utilise trois tests couramment employés en clinique et en milieu hospitalier :
PHQ-9 : mesure la sévérité de la dépression.
GAD-7 : mesure le degré d’anxiété.
Échelle d’invalidité de Sheehan : estime la capacité fonctionnelle du travailleur.
L’administration combinée de ces trois tests permettra de déterminer si l’inconfort ressenti par le travailleur est léger ou s’il est assez sérieux pour recommander une consultation médicale.

Le présentéisme : un problème répandu

Le présentéisme consiste pour un salarié à se rendre au travail avec un problème de santé physique ou psychologique, ce qui l’empêche d’être productif.
La plupart des employeurs sont en mesure de constater les effets de l’absentéisme. Cependant il en va tout autrement du présentéisme.
Les coûts engendrés par la perte de productivité conséquente au présentéisme sont souvent sous-estimés par les employeurs.
Le présentéisme représente souvent un important frein à la productivité de l’entreprise.

Fréquence du présentéisme

Des chercheurs québécois ont évalué que pour chaque journée d’absence au travail on compte 1,4 à 2 journées de présentéisme.(1) Statistique Canada rapporte que pour 2002, 500 000 canadiens ont souffert de dépression et 40% de ces personnes (200 000) n’ont pas manqué un seul jour de travail.

Coût du présentéisme

75 à 80%

des heures de travail
sont perdues
à cause du présentéisme
  • 75-80% des heures de travail sont perdues à cause du présentéisme
  • Chez les employés qui reçoivent des soins de haute qualité pendant 2 ans pour traiter leur dépression, on constate une amélioration de 28% concernant l’absentéisme et de 91% concernant le présentéisme.
  • 20-25% des heures de travail sont perdues à cause de l’absentéisme
  • Présentéisme = 71% des coûts totaux associés à la perte de productivité
  • 81% du temps de production perdu est expliqué par une réduction de la performance au travail. La dépression majeure compte pour 48% de la perte du temps de production parmi les travailleurs qui en souffrent: ce phénomène est encore expliqué par la réduction de la performance. Tout ce contexte rend les coûts engendrés par la perte de productivité, invisibles pour les employeurs.
  • Chez les employés qui reçoivent des soins de haute qualité pendant 2 ans pour traiter leur dépression, on constate une amélioration de 28% concernant l’absentéisme et de 91% concernant le présentéisme.
Biron, C., Brun, J. P., Ivers, H., & Cooper, C. (2006). At work but ill: psychosocial work environment and well-being determinants of presenteeism propensity. Journal of Public Mental Health, 5(4), 26-37. Stewart, W.F., Ricci, J. A., Chee, E., Morganstein, D., & Lipton, R. (2003). Lost productive time and cost due to common pain conditions in the US workforce. JAMA, 290(18), 2443-2454. Stewart WF et al, Cost of lost productive work time among US workers with depression. JAMA 2003 Jun 18;289(23):3135-44. Prochaska, J.O., Evers, K.E., Johnson, J.L., Castle, P.H., Prochaska, J.M., Sears, L.E., Pope, J.E. (2011). The Well-Being Assessment for Productivity A Well-Being Approach to Presenteeism. Journal of Occupational and Environmental Medicine, 53(7), 735-742. https://namimass.org/wp-content/uploads/BAD-FOR-BUSINESS.pdf

Le rôle du pharmacien va bien au-delà de la distribution des médicaments, et il continue d’évoluer.

En tant que membre à part entière de l’équipe de soins de santé, le pharmacien peut jouer un rôle déterminant dans l’identification des patients qui sont à risque de dépression ou qui en souffrent déjà, incluant la reconnaissance des conditions médicales et des médicaments qui peuvent induire ou augmenter le risque de dépression.
Le pharmacien peut aider les patients aux prises avec la dépression en faisant preuve d’empathie et en les aidant à surmonter la stigmatisation associée à la dépression afin qu’ils puissent demander de l’aide pour améliorer leur qualité de vie globale (QDV) et leurs résultats cliniques. 
  • Le pharmacien peut également soutenir les patients en les éduquant à propos de la dépression et de l’importance de bien la traiter ainsi qu’en gérant les effets indésirables, les interactions et les contre-indications. L’utilisation d’un pilulier ou de rappels automatisés peuvent bien sûr aider à améliorer l’observance.
  • L’éducation des patients et la mise en évidence de l’importance de l’observance au traitement est essentielle pour gérer efficacement la dépression et prévenir les conséquences néfastes de la non-adhésion au traitement pharmacologique.
  • Les patients sont également encouragés à prendre un rôle actif dans leur santé par l’exercice, les bonnes habitudes de vie et bien sûr la psychothérapie. Ils sont incités à demander au besoin et sans hésitation, de l’aide de leurs intervenants cliniques y compris de leur médecin traitant et de leur pharmacien si des symptômes d’agitation, d’anxiété et des pensées ou comportements suicidaires surviennent. Ils peuvent aussi compter sur leurs intervenants cliniques lorsqu’ils ont des questions.
  • Un effort de collaboration entre les pharmaciens, les prescripteurs et les patients et/ou les soignants est essentiel. 
  • Une étude(1) évaluant l’efficacité des services de soins pharmaceutiques et leur influence sur la QVLS (Qualité de Vie Liée à l’état de Santé) des patients souffrant de dépression a démontré que: 
  • L’utilisation de programmes de formation et d’interventions conçus par des pharmaciens a permis d’accroître l’adhésion au traitement. 
  • On a aussi constaté que l’utilisation de ces programmes a contribué à réduire les symptômes de dépression et à améliorer la QDV (Qualité De Vie) des patients à l’étude.

Les pharmaciens sont bien placés pour aider les patients à gérer leur dépression et/ou d’autres troubles de santé mentale :

  • Ils profitent de leurs connaissances pour conseiller les patients au sujet des avantages de la thérapie, de l’importance de l’observance et de la surveillance nécessaire de leur traitement.
  • Les pharmaciens peuvent aussi expliquer aux patients ce à quoi ils doivent s’attendre de la thérapie pharmacologique. Par exemple, dans le domaine de la santé mentale, il faut un certain temps pour que les symptômes s’améliorent. La cessation brusque de la médication n’est jamais une bonne solution. Tout symptôme ou effet secondaire doit être rapporté le plus tôt possible afin de mieux le résoudre. Le maintien du traitement pour une durée minimale (souvent au moins 1 an), est nécessaire pour empêcher les rechutes et les récidives de la dépression et diminuer les risques d’hospitalisation.
  • Ils peuvent renseigner les patients sur les thérapies possibles, y compris les mesures pharmacologiques et non pharmacologiques ainsi que sur les ressources existantes pour les aider.
  • Ils profitent d’une position privilégiée, pour discuter des problèmes de santé mentale avec leurs patients et pour les sensibiliser aux effets indésirables potentiels, aux interactions et contre-indications ainsi qu’à la façon de les gérer.
  • À tout moment, le pharmacien doit instiller de l’espoir à ses patients et créer ainsi une bonne alliance thérapeutique sans jugement défavorable.
Terrie Y. The Pharmacist’s Role in Educating Patients About Depression US Pharm. 2022;47(5)

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